anonymous
2009-02-23 04:48:16 UTC
ENTRE LES RUINES (" AL ATLAL")
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Ô mon coeur ne demande point
où est l'amour..c'était un édifice bati
par l'imagination..un édifice qui s'écroula.
Abreuve moi et bois sur ses ruines
et raconte pendant que coulent mes larmes
Comment cet amour est devenu anodin,
un récit parmi les récits d'amour
Je ne t'oublierai point quand tu m'as séduit
par des lèvres qui savent si finement
couler les belles paroles, par une main
qui s'est tendue vers moi, ainsi qu'on
tend la main à travers les vagues à un naufragé,
par la lumière qui se dégageait de tes yeux
et qui était ainsi qu'une lumière guidant le solitaire
dans l'obscurité du soir..
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Ô bien aimé dont j'ai visité un jour
la demeure caché tel un oiseau
pour chanter de la douleur
Tu as la nonchalance du maîtr obligeant
et la fierté du puissant incontesté,
Ma tendresse pour toi brûle mes entrailles
et ton regard est une braise dans mon sang
Rends-moi ma liberté, délie mes liens
J'ai tout donné, rien ne me reste..
Ah combien tes chaîne ont fait saigner
mes poignées, pourquoi les conserver alors
qu'elles m'ont brisées? pourquoi tenir
des serments que tu as trahi?
Pourquoi cette prison alors que la vie
est à portée de mes mains?
****
Où est le bien aimé encorceleur, paré
de grandeur et de dignité si fier et pudique?
à la démarche ferme au port royal, à la beauté
agressive..séduisant d'orgueil..il embaume le charme
telles les senteurs venues des collines..
Songeur comme le rêve du soir..
Où sont les réunions où il rayonnait
par sa séduction ébluissant alors
que j'étais moi, un coeur débordant
d'amour, un coeur éperdu tel un papillon
qui s'approchait de toi..
Le messager de la passion nous liait
alors que l'hôte nous présentait les coupes..
L'amour a-t-il frémit! connu des amoureux
autant grisés que nous? ô combien notre
imagination a édifié de choses autour de nous?
et nous avons marché tout au long d'une route illuminée,
nous avons rit tels deux enfants,
nous avons courru et dépassé notre ombre!
nous avons réagit après le temps de l'insouciance
et nous sommes réveillés!
Ah si on s'était jamais revéillé!
Le reveil a effondré les rêves, la nuit s'en est allée..
elle était belle aussi, Voilà la lumière qui apparait
en éclaireur, voici l'aube qui monte tel un incendie!
Voilà les amis chacun suivant son chemin..
****
Ô toi veilleur tu t'assoupis..tu pardonnes les serments
et tu te reveilles et voilà que le souvenir
vient de rouvrir la blessure cicatrisée.
Apprend donc comment oublier et apprends
donc comment effacer..
Ô bien aimé! toute chose est l'oeuvre de destin
Ce n'est pas de notre consentement que nous sommes nés misérables
Peut être qu'un jour nos destinées nous réunissent..
et si un ami renie le sien et si nous nous rencontrons
tels des inconnus et que chacun part dans son chemin
ne dis rien car ainsi l'a voulu la chance!
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