bonsoir Orion
je suis sûre qu'ils ont une boussole dans l'une de leurs poches sous leurs plumes :-) -
non sérieusement je ne le sais pas du tout - je sais que par grand soleil ils ne volent que d'une aile l'autre leur servant de visière pour se protéger les yeux des rayons -mais pas plus
cela doit être comme les saumons qui remontent les courants pour se reproduire
l'instinct de survie...
en tous les cas j'aime les voir passer dans le ciel en nuées sombres c'est phénoménal - pour eux vivre en société ne leur pose pas beaucoup de problème.
MERCI pour tes magnifiques liens - c'est vrament beau les oiseaux volant au clair de lune - ainsi que pour le SUPERBE poème de Hugo que j'apprécie énormément
un autre genre d'oiseaux - une colombe - quoi que il y a des pigeons voyageurs - cependant cette nuit elle est muse
en fait notre Prince poète est un insomniaque invétéré...
Le Prince de la nuit et l’Oiseau du jour
Le Prince-Poète regarde le sablier du Temps,
Où les grains de sable s’écoulent lentement
Son esprit s’échappe… pensif…
Dehors, le vent léger fait trembler les ifs,
La douce brise pénètre par la fenêtre ouverte.
La nuit tombe… mais il reste là… inerte
Une feuille désespérément blanche, devant ses yeux,
Et dans une main, sa plume brisée en deux
Il jette un œil à son encrier
« que vais-je faire ?! » s’est-il écrié.
Seul le silence lui répond.
Tout s’échappe ! Même l’inspiration…
« Ah, que n’ai-je de quoi écrire avec cette encre !»
Se dit-il. Hélas, cette détresse le ronge tel un chancre…
Un bruit d’ailes jailli de l’ombre, soudain…
Une colombe se pose devant l’écrivain.
« que fais-tu là, à cette heure tardive bel oiseau?
S’étonne le Prince de la nuit, où est ton rameau ? »
Il sourit et regarde le volatile silencieux
Qui penche sa tête d’un côté puis de l’autre, curieux
« me donnerais-tu une de tes plumes,
Pour écrire tout ce qui me consume
Ainsi… décrire tous mes désirs et mon jardin d’extase
Et disposer les mots pareils aux fleurs dans un vase? »
Il attend, anxieux la réponse de la Colombe
Ses pensées se bousculent sans fin et succombent
Encore… resteront-elles en vain enchaînées
Dans son front, où elles sont nées ?
D’un frôlement, l’oiseau caresse ses ailes
Et de son bec, en retire une plume, qui sans elle
La page de notre beau rêveur, resterait blanche.
Il les écrira ces vers, et aura sa revanche.
La Colombe ne quitte plus le Prince de la nuit
Tissant une amitié hors du temps et de ses bruits
Fixant une heure immortelle à l’entendre roucouler
Alors, le sable peut bien s’écouler…
Cette histoire ne fait que commencer…
Copyright ©Riha de Jade
Bis repetita placent
passe une douce nuit
pour le prince de la nuit et sa colombe