Question:
Saurez-vous retrouver le poème (et son auteur !) qui a servi à l'écriture de ce texte ?
2007-05-11 09:21:48 UTC
D’un pas de bélier, l’aube machinale prenait les grèves blanches
Elle est venue guider l’absence aussi bien qu’un aveugle
Derrière cette toile blanche à visage de bougeoir
Elle passa, lâche, par l’alcool de la sainteté
Le mal ne pouvant signifier l’issue où la renonciation s’inscrivit
Elle est venue du mensonge crépuscule sur les cimes éventrées
La fin ne fut pas tout mais elle passa par mon souffle cette blessure du bourreau
Que son verbe signe ligne à ligne.
Quatre réponses:
ratapéla
2007-05-11 09:34:44 UTC
Ne serait-ce pas

La LIBERTE

de René Char?????

(si si)
2007-05-12 02:00:17 UTC
RENE CHAR !!! bon je sors j'ai copié !!
2007-05-11 09:34:49 UTC
René Char



Mon chère amie,



Les rumeurs du monde abîment mon regard et je ne vois rien qui puisse m'en libérer... Alors c'est au-delà de ces bruits douloureux que mes yeux ont cherché l'espoir .



Et cette nuit , ce fut, loin et caché , cette vision ... je la vis ... allongée...



La liberté



Elle est venue par cette ligne blanche pouvant tout aussi bien signifier l'issue de l'aube que le bougeoir du crépuscule.



Elle passa les grèves machinales;



Elle passa les cimes éventrées.



Prenaient fin la renonciation à visage de lâche , la sainteté du mensonge , l'alcool du bourreau.



Son verbe ne fut pas un aveugle bélier mais la toile où s'inscrivit mon souffle.



D'un pas à ne se mal guider que derrière l'absence, elle est venue , cygne sur la blessure par cette ligne blanche.



Mon amie, cette image, cette liberté, elle est aussi pour vous, fragile et forte, votre fardeau, votre cadeau ...!



Votre ami



RENE CHAR





zut, le temps que je l'écrive
Nadine P
2007-05-11 09:34:20 UTC
serait-ce du Victor Hugo remanié ?


Ce contenu a été initialement publié sur Y! Answers, un site Web de questions-réponses qui a fermé ses portes en 2021.
Loading...