Question:
De qui est ce Poême ? "Le Pet".?
louise h
2007-05-15 15:31:38 UTC
Je voudrais connaitre son auteur. Le pet.



Enfant des intestins, frère de Terpsychore

Agressif ou hargneux, incolore inodore

Tour à tour caressant voluptueux lascif

Puis bondissant soudain sonore et explosif

Grondant comme un boulet sur le champ de bataille

Semant le désarroi au milieu des entrailles

C’est moi qui suis le pet de très vieille noblesse.

Et surtout, n’allez pas me prendre pour la vesse

Cet être vil, impur, flairant les détritus,

Empuanteur du nez et relent des anus.

A peine composé, brusque, je me dégage

Tel Hélios Vainqueur menant son attelage,

Superbe, impétueux, roulant à fond de train,

Je traverse d’un bond tout le gros intestin.

Le conduit s’élargit, s’évase, se desserre

Et soudain devant moi j’aperçois la lumière

La lumière des cieux, filtrant tant bien que mal

Par l’orifice étroit d’un béant trou de balle.

Là, je m’arête enfin et rempli de hardiesse

Prenant pour porte voix le cornet des deux fesses,

Faisant vibrer comme sonne un clairon

Bombant avec dédain le fond du pantalon,

Glaçant avec mépris la molle peau des cuisses

Secouant tous les poils garnisseurs d’orifices,

Je claironne bien haut je claironne bien fort :

Ma joie, mon désespoir, ma vie, ma mort.
Quatre réponses:
2007-05-15 18:33:35 UTC
Jean-Paul Sartre, bien sûr !
poissonpane
2007-05-15 22:46:42 UTC
Euuhh ...... PROUT !



:D
2007-05-18 22:45:58 UTC
Heuuu rien dans Google, je sais point.

Mais entre nous je le trouve de piètre facture.

Si c'est un vrai écrivain ou poète, je le relirai pour être sûr de mon avis, mais bon c pas pcq je suis incapable d'aligner 2 mots qui tiennent debout, que je vais dire amen à tous les gens célèbres grâce à leur stylo. Par exemple, j'ose l'affirmer (HE OUI !!) Victor Hugo a écrit AUSSI bcp de m.rde.



Déjà celui-là est un peu mieux non?



"Sonnet du trou du cul



Obscur et froncé comme un œillet violet

Il respire, humblement tapi parmi la mousse

Humide encor d'amour qui suit la fuite douce

Des Fesses blanches jusqu'au cœur de son ourlet.



Des filaments pareils à des larmes de lait

Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,

À travers de petits caillots de marne rousse

Pour s'aller perdre où la pente les appelait.



Mon Rêve s'aboucha souvent à sa ventouse ;

Mon âme, du coït matériel jalouse,

En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.



C'est l'olive pâmée, et la flûte caline,

C'est le tube où descend la céleste praline :

Chanaan féminin dans les moiteurs enclos!



Arthur Rimbaud & Paul Verlaine"
2007-05-18 11:21:38 UTC
Je sais que Victor Hugo a écrit des trucs dans ce genre là, je ne sais pas si c'est de lui


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